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Eco Hebdo – Semaine du 28 septembre au 4 octobre 2025
Bilan macro & marchés US, Europe, Asie : croissance, banques centrales, géopolitique et pistes d’allocation prudentes.
Au cours de la semaine du 28 septembre au 4 octobre 2025, les signaux macro américains sont contrastés. L’indice ISM non manufacturier a reculé vers 50,0, marquant une stagnation du secteur des services. Reuters Le dollar a subi des pressions baissières dans un contexte de blocage du gouvernement fédéral (shutdown), retardant la publication de certaines données économiques. Reuters
Sur le front de l’inflation, elle reste tenace : selon le Financial Times, une faiblesse du dollar profite aux exportateurs tout en pénalisant les entreprises centrées sur le marché intérieur via des coûts d’importations plus élevés. Financial Times Le consensus reste autour de ~2,9 % en glissement annuel pour l’indice des prix, un taux qui continue de contraindre la Fed.
La faiblesse de l’ISM non manufacturier souligne un ralentissement de la demande domestique. Du côté des marchés, les actions américaines ont bénéficié d’un rebond, surtout dans les secteurs technologiques, alors que le dollar perdait du terrain. T. Rowe Price L’environnement reste fragile, car la divergence entre entreprises exportatrices et domestiques s’accentue (un dollar faible aide les premiers, pénalise les seconds). Financial Times
Le gouvernement américain étant partiellement paralysé, plusieurs publications macro ont été retardées, compliquant le travail d’analyse pour la Fed. Reuters Des membres de la Fed, notamment le vice‑président, ont souligné l’“incertitude économique particulièrement élevée”. Central Banking
Les marchés anticipent désormais deux baisses de taux supplémentaires d’ici la fin 2025, alimentés par les signaux de ralentissement de la croissance. Reuters Le point d’attention immédiat sera la publication des minutes du FOMC de septembre, attendue cette semaine, qui pourrait éclairer la future trajectoire de la politique monétaire. Kiplinger
Les résultats du troisième trimestre seront décisifs. Une faiblesse du dollar profite aux champions à forte composante exportatrice, mais les marges des entreprises très dépendantes des chaînes d’approvisionnement internationales pourraient souffrir. Financial Times
Plusieurs grandes banques, en amont, alertent déjà sur une pression accrue sur la dette privée (notamment via des effets de levier) pouvant générer des vagues de défauts, selon certains analystes. Financial Times
La zone euro continue de triner une dynamique faible : les perspectives de croissance sont ramenées à des niveaux modestes, et le commerce international morose pèse sur les exportations. (Voir les mises à jour macro régionales via la Banque mondiale dans sa région Europe et Asie centrale) World Bank
Les enquêtes PMI, l’indice ZEW en Allemagne et l’indice IFO restent en territoire de prudence, signalant une absence de reprise spontanée. Par exemple, le ZEW n’a pas regagné suffisamment d’élan pour suggérer un retournement rapide.
La BCE maintient ses taux inchangés, estimant que la politique actuelle est “appropriée” dans le contexte de modération de l’inflation. European Central Bank+2Central Banking+2 Les dirigeants européens soulignent que l’incertitude externe, notamment aux États‑Unis, affecte les décisions de prêt des entreprises dans la zone euro. European Central Bank
Au Royaume‑Uni, l’un des gouverneurs de la Banque d’Angleterre, Dave Ramsden, a déclaré que l’inflation retomberait vers la cible, compte tenu du ralentissement du marché du travail. The Guardian La Swiss National Bank (SNB) est restée également stable, sans relâchement monétaire notoire dans la période récente. Central Banking
Dans le secteur automobile et industriel, l’environnement reste tendu : les coûts de l’énergie, les contraintes réglementaires et les perturbations de la chaîne logistique pèsent sur les marges. Certains groupes exportateurs tirent parti d’un euro modéré pour soutenir leurs revenus en devises étrangères.
Au Royaume‑Uni, Jaguar Land Rover (JLR) a reçu un soutien gouvernemental via une garantie de prêt de 1,5 milliard de livres après un cyber‑incident ayant perturbé ses activités. The Guardian Par ailleurs, GSK a annoncé le départ de sa CEO, Emma Walmsley, provoquant des mouvements dans le secteur pharmaceutique. The Guardian
En Asie, la situation reste contrastée. Le Japon voit une inflation importée sous tension, mais les données récentes à Tokyo ont montré une faible résilience, ce qui pousse la BoJ à rester attentiste. Zurich
En Chine, la PBoC continue de qualifier sa politique comme “modérément accommodante”, tout en soulignant les risques de fragmentation mondiale. Central Banking Les exportations restent un point de soutien, mais la consommation intérieure tarde à rebondir pleinement.
L’Inde et les économies de l’ASEAN affichent un dynamisme relatif dans les secteurs de la technologie et de la consommation locale, mais les incertitudes mondiales (inflation, chaînes d’approvisionnement) limitent l’enthousiasme.
La PBoC n’a pas modifié ses taux directeurs, mais continue d’intervenir sur les marchés obligataires offshore pour soutenir le yuan. Central Banking La BoJ maintient sa politique ultra‑accommodante, tout en surveillant les effets importés de l’inflation mondiale. Zurich En Inde, la RBI adopte pour l’instant une attitude de “wait and see”, précisant que les effets des mesures d’assouplissement antérieures doivent encore se manifester. Central Banking
Les géants technologiques chinois et indiens continuent de capter l’attention des investisseurs, en misant sur l’IA, les semi‑conducteurs et les services cloud. Au Japon, les entreprises exportatrices pourraient bénéficier d’une faible valeur du yen, mais subissent aussi des coûts d’importation élevés.
Le shutdown américain reste un élément de perturbation majeur pour les marchés, générant des retards de données macro et accroissant l’incertitude. Reuters
Les tensions commerciales subsistent, notamment via les menaces de droits de douane sur certains secteurs pharmaceutiques et industriels, qui pèsent sur les entreprises automobiles et technologiques. Deloitte+1
En Europe, la note de crédit de la France a été révisée à la baisse par Fitch, entretenant une nervosité sur la soutenabilité de la dette souveraine. United States - English
Au Royaume‑Uni, le soutien financier à Jaguar Land Rover a relancé le débat sur le rôle de l’État dans les entreprises stratégiques. The Guardian
En Asie, la diplomatie économique chinoise cherche à naviguer entre rivalités américaines et partenariat local, dans un contexte de fragmentation des chaînes mondiales.
Fed : première baisse de taux récente, mais incertitude sur les prochaines étapes – la publication des minutes du FOMC sera essentielle pour discerner les dissensions internes.
BCE : position attentiste, pas de mouvement anticipé tant que l’inflation ne repart pas à la hausse, tout en reconnaissant des effets de spillover de l’économie américaine.
BoE : plus de marge de manœuvre mais prudence face aux dysfonctionnements macro (emploi, croissance).
BoJ : reste dans sa zone de confort accommodant, en surveillant de près la dynamique importée.
PBoC / RBI : interventions ciblées temporaires plutôt que changement structurel de politique.
Cette convergence de prudence suggère des marchés à deux vitesses : ceux favorisés par un contexte de faiblesse du dollar / soutien monétaire, et les zones sous pression (Europe continentale, segments domestiques US).
Actions US : privilégier les poids lourds technologiques à composante exportatrice, tout en calibrant l’exposition en raison du risque de valorisations élevées.
Actions Europe : opportunité sélective sur les valeurs exportatrices de qualité et de rendement, avec un biais vers les secteurs défensifs.
Obligations souveraines & crédit : renforcer les durées longues “core” (Allemagne, États -Unis) et rester sélectif en crédit : éviter les segments trop subordonnés ou illiquides.
Devises : surveiller le dollar — une faiblesse prolongée favoriserait les devises asiatiques ou l’euro — veiller aux policy differentials.
Matières premières / or : maintenir une petite allocation or comme actif refuge ; pour les commodités, jouer les segments liés à l’énergie ou métaux si la demande se redresse.
Trésorerie / liquidité : conserver une réserve de liquidité pour profiter d’opportunités lors de corrections ou chocs macro.
Disclaimer — Informations générales, non constitutives d’une recommandation personnalisée ni d’une incitation à investir.
Avertissement : Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. Les données économiques présentées dans cet article sont susceptibles d’évoluer. Ce document ne constitue pas un conseil en investissement.

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