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Eco Hebdo 06.08.2024





En ce mois d’août, l’heure est clairement à l’assouplissement monétaire. La BoE a ainsi abaissé, à son tour, son taux directeur de 25 bps à 5% tandis que la Fed a maintenu le statu quo mais a laissé la porte grande ouverte pour une première baisse en septembre.


On se souvient de cette célèbre phrase de Jerome Powell, répétée à maintes reprises : « It depends on data ». Au vu de la trajectoire de désinflation vers la cible de 2% (indice PCE qui est tombé en juin à 2,5% sur un an), il n’est donc pas étonnant que l’institution change son fusil d’épaule.


Encore une fois, les membres ont néanmoins préféré attendre davantage de statistiques évoluant en ce sens avant d’agir. L’attente n’aura pas été longue. Il aura fallu moins de 48h, cette fois, pour qu’une salve de chiffres confirme le ralentissement aux États-Unis.


Nous avons d’abord eu l’ISM manufacturier qui a fortement reculé à 46,8 contre 48,5 en juin et 48,7 en mai, alors que les économistes tablaient sur une stabilisation à 48,9. Plus marquant encore, le Département du Travail américain a révélé vendredi que le taux de chômage a crû de 0,2 point à 4,3% tandis que les créations de postes atteignaient 114k en juillet bien en dessous du consensus de 175k ! C’est une très forte baisse après les 179k du mois dernier et il faut revenir 3 ans en arrière pour retrouver un chiffre aussi bas.


A ce stade, une chose est certaine : le marché de l’emploi ne risque plus d’alimenter l’inflation et la Fed devrait pouvoir baisser ses taux.


D’autant plus que l’institution dispose d’un double mandat : des prix stables et le plein-emploi. Elle a d’ailleurs rappelé dans son communiqué que le comportement du marché du travail sera suivi avec attention, ce qui n’était pas clairement énoncé auparavant.


Une question se pose néanmoins pour certains : la Fed se serait-elle trompée en maintenant une politique monétaire restrictive ? L’exercice est en réalité très compliqué pour l’institution qui devait jongler entre baisse trop précoce et risque inflationniste d’un côté et baisse trop tardive et risque de récession de l’autre.


Pour le moment, notons tout de même que le PIB du 2ème trimestre était plus élevé que prévu (+2,8%) tandis que la croissance des salaires réels demeure positive.


Ces interrogations ont alimenté une très nette aversion pour le risque vendredi dernier avec une forte chute des marchés actions mondiaux.


Cette fois, le secteur technologique, et plus particulièrement des semi-conducteurs, n’a pas pu jouer son rôle de « secteur refuge », du fait de publications de résultats en demi-teinte. On retiendra d’ailleurs le plongeon de Intel (-28 % vendredi) qui enregistre sa plus forte baisse depuis septembre 2000.

Les stratégies de carry trade (emprunter en yen pour investir dans d’autres devises) ont aussi été réduites avec un rebond violent et historique du yen face au dollar. Face à une inflation que le Japon n’avait plus connue depuis des décennies, la BoJ a relevé ses taux directeurs de 0,10% à 0,25%. 


Du côté des taux souverains, sans surprise, ils ont fortement chuté avec le 10 ans américain qui a dégringolé et traitait sous le seuil de 3,8% à la clôture vendredi (-19 bps dans la journée !) pour la première fois depuis six mois.

En cause, des investisseurs qui réintègrent un cycle d’assouplissement monétaire rapide, la probabilité d’une baisse de 50 bps en septembre culmine même dorénavant à environ 75% ! Sur ce sujet, nous aurons d’ailleurs des premiers éléments de réponse lors du sommet de Jackson Hole, qui commencera le 22 août.


Enfin, dans le reste de l’actualité, n’oublions pas la situation au Moyen-Orient alors que l'Iran annonce des représailles contre Israël pour avoir tué un chef du Hamas sur son sol. Le risque d’une escalade du conflit devrait se traduire cet été par un retour de la prime de risque géopolitique.


Source Auris Gestion.


EUROSTOXX 50

-4,60%



​S&P500

-2,06%



​CHINA A50

-1,14%


VOLATILITE


La volatilité réalise son pic au plus haut depuis 2020, traduisant la nervosité sur le marché action.


NOS CONVICTIONS


Nous restons attentifs à une stabilisation de la baisse en cours sur les marchés actions, afin de reprendre les investissements de manière graduelle, en allégeant la proche monétaire.


 Nous restons surpondérés sur les classes d'actifs suivantes:

  • Marché obligataire court terme



GLOSSAIRE

L'Indice des prix à la production (IPP) et l'Indice des prix à la consommation (IPC)

Les titres « Investment Grade » désignent des titres obligataires émis par des entreprises dont le risque de défaut de paiement varie de très faible (remboursement presque certain) à modéré. Ils correspondent à une échelle de notation allant de AAA à BBB- (notation Standard&Poor’s). • Les titres « High Yield » sont des obligations d’entreprises présentant un risque de défaut supérieur aux obligations Investment Grade (ou catégorie investissement) et offrant en contrepartie un coupon plus élevé. • La dette senior bénéficie de garanties spécifiques. Son remboursement se fait prioritairement par rapport aux autres dettes, dites dettes subordonnées. • La dette est dite subordonnée lorsque son remboursement dépend du remboursement initial des autres créanciers.• Tier 2 / Tier 3 : segment de la dette subordonnée.• La duration correspond à la durée de vie moyenne d’une obligation actualisée de tous les flux (intérêt et capital).• Le spread désigne l’écart entre le taux de rentabilité actuariel d’une obligation et celui d’un emprunt sans risque de même maturité.• Les valeurs dites «Value » sont considérées comme sous-évaluées.• Markit publie l'indice Main iTraxx (125 principales valeurs européennes), le HiVol (30 valeurs à haute volatilité), et le Xover (CrossOver, 40 valeurs liquides et spéculatives), ainsi que des indices pour l'Asie et le Pacifique. • EBITDA est l'acronyme de Earnings before Interest, Taxes, Depreciation, and Amortization (en français : résultat d'exploitation avant intérêts, impôts et amortissement).Il mesure donc la création de richesse avant toute charge calculée. Il trouve son équivalent français en l'EBE (Excédent brut d'exploitation).• Le terme “Quantitative Easing” désigne un type de politique monétaire dit non conventionnel auquel peuvent avoir recours les banques centrales dans des circonstances économiques exceptionnelles.• Un « stress test » est une techniques destinée à évaluer la résistance d'institutions financières.• L'indice PMI, pour “Purchasing Manager's Index” (indice des directeurs des achats), est un indicateur permettant de connaître l'état économique d'un secteur. • Coco (contingent convertible bonds) : format de dette subordonnée.• Mortgage : une hypothèque est un instrument financier de garantie d'une dette. 


AVERTISSEMENT Ceci est une communication marketing. Le présent support est émis par la société RCLE REAL ESTATE & FINANCIAL ADVISING. Il n’a pas de valeur contractuelle, il est conçu exclusivement à des fins d’information. Ce support ne peut être communiqué aux personnes situées dans les juridictions dans lesquelles il serait constitutif d’une recommandation, d’une offre de produits ou de services ou d’une sollicitation et dont la communication pourrait, de ce fait, contrevenir aux dispositions légales et réglementaires applicables. Ce support n’a pas été revu ou approuvé par un régulateur d’une quelconque juridiction.Les données chiffrées, commentaires, opinions et/ou analyses figurant dans ce support reflètent le sentiment de la société RCLE REAL ESTATE & FINANCIAL ADVISING quant à l’évolution des marchés compte tenu de son expertise, des analyses économiques et des informations en sa possession à la date d’élaboration de ce support et sont susceptibles d’évoluer à tout moment sans préavis. Ils peuvent ne plus être exacts ou pertinents au moment où il en est pris connaissance, notamment eu égard à la date d’élaboration de ce support ou encore en raison de l’évolution des marchés. Ce support a vocation uniquement à fournir des informations générales et préliminaires aux personnes qui le consultent et ne saurait notamment servir de base à une quelconque décision d’investissement, de désinvestissement ou de conservation. En aucun cas, la responsabilité de la société RCLE REAL ESTATE & FINANCIAL ADVISING ne saurait être engagée par une décision d’investissement, de désinvestissement ou de conservation prise sur la base desdits commentaires et analyses. La société RCLE REAL ESTATE & FINANCIAL ADVISING recommande dès lors à chaque investisseur de se procurer les différents descriptifs réglementaires de chaque produit financier avant tout investissement, pour analyser les risques qui sont associés et forger sa propre opinion indépendamment de la société RCLE REAL ESTATE & FINANCIAL ADVISING . Il est recommandé d’obtenir des conseils indépendants de professionnels spécialisés avant de conclure une éventuelle transaction basée sur des informations mentionnées dans ce support cela afin de s’assurer notamment de l’adéquation de cet investissement à sa situation financière et fiscale. Les performances et les volatilités passées ne préjugent pas des performances et des volatilités futures et ne sont pas constantes dans le temps et peuvent être indépendamment affectées par l’évolution des taux de change.


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